Champagne, foie gras, dinde, bûche… Les repas de Noël s'enchaînent et, avec eux, une avalanche de délices caloriques. Mais que se passe-t-il réellement dans notre corps après un repas aussi copieux?
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L'effet du repas de Noël sur le corps
L’estomac est un organe résistant, capable de s’étendre jusqu’à un litre de volume pour accueillir les aliments. Cependant, les repas de fête, souvent riches en graisses et en sucres, le mettent à rude épreuve. Cette sensation de lourdeur que vous ressentez après avoir trop mangé est due à une surproduction d’hormones destinées à signaler la satiété. Malheureusement, si vous mangez trop rapidement, ces hormones n’ont pas le temps de faire leur travail efficacement. Ralentir le rythme et prendre le temps de discuter peut aider votre organisme à mieux gérer ce surplus.
Ce qu'il se passe dans le corps après le repas de Noël
Des remontées acides
Un repas trop copieux peut provoquer des remontées acides. Lorsque l’estomac travaille d'arrache-pied pour digérer les aliments, il produit davantage d'acide chlorhydrique. Cette augmentation peut irriter les parois de l'estomac et de l’oesophage, causant une sensation de brûlure désagréable. Si vous ressentez ce type de symptômes, les antiacides peuvent apporter un soulagement temporaire, bien qu’ils puissent aussi provoquer des ballonnements à cause du dioxyde de carbone libéré.
De la somnolence
Le mythe veut que la somnolence post-Noël soit causée par le tryptophane présent dans la dinde. En réalité, cet acide aminé, impliqué dans la production de sérotonine, se trouve dans bien d’autres aliments, comme le cheddar, qui en contient même davantage. Ce n’est donc pas la dinde en elle-même qui vous pousse à piquer un somme, mais plutôt la combinaison de plusieurs facteurs: un repas copieux, une digestion intensive et parfois un verre de vin en trop. La fatigue ressentie est simplement une réaction naturelle du corps qui redirige son énergie vers la digestion.
Attention aux nombreux repas trop riches
Enchaîner plusieurs repas copieux peut aussi perturber votre régulation de la faim. La surstimulation de l’appétit peut vous pousser à manger plus, même lorsque vous n’avez plus faim. Cette habitude peut entraîner un cercle vicieux où le corps peine à retrouver son équilibre. Les fameux « coups de fatigue » ou « crises de foie » en sont des conséquences directes, avec leur lot d’inflammations, de ballonnements ou de maux de ventre.
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