Les États-Unis sont aux prises avec une épidémie de grippe aviaire qui a forcé les agriculteurs américains à abattre plus de 10% de leurs poules.
Au Canada, la grippe aviaire fait beaucoup moins de dommages, sauf en Colombie-Britannique où plus de 14 millions de volailles ont dû être tuées. 85% des poules abattues au pays se trouvaient dans la province de l’ouest du Canada.
Malgré tout, les prix des œufs semblent se maintenir à travers le pays... pour le moment.
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«On s'attend à des hausses parce qu'il va y avoir des pertes et c'est sûr qu'il va y avoir des rajustements pour ce qui est des prix à travers le pays, incluant au Québec», a affirmé le spécialiste de l’industrie agroalimentaire à l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois, en entrevue à l’émission «À vos affaires».
Ce dernier estime que des hausses de 4 à 6% sont à prévoir en 2025 au Québec. À l’échelle du Canada, le prix des œufs pourrait grimper de 10 à 15% selon les dommages causés par la grippe aviaire.
Sylvain Charlebois anticipe toutefois que le coût des œufs à l’épicerie pourrait commencer à diminuer en 2026.
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Pourquoi le Canada est-il épargné?
Selon l’expert, il existe deux raisons qui expliquent comment le Canada réussit à s’en sortir mieux que les États-Unis face à cette épidémie de grippe aviaire.
«Il y a le territoire, il y a de l'espace entre les étables. Ça, c'est une chose. Ça aide pour ce qui est de la biosécurité. Les grippes, les virus ne se propagent pas aussi rapidement», explique-t-il.
Ce dernier ajoute que la gestion de l’offre est aussi un atout important pour le Canada,
«Avec la gestion de l'offre, il y a un système de communication. Donc, on se communique l'un avec l'autre au sein du secteur», indique M. Charlebois.
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