Il est vrai qu’on sous-estime souvent le vrai pouvoir des collations. Quand elles sont rassasiantes et soutenantes, ces microrepas – en quelque sorte – permettent de maintenir notre énergie au top et de garder à distance les problèmes de concentration et la baisse de productivité et de motivation. « Aussi, les collations nous évitent d’arriver au prochain repas avec une faim de loup et de trop manger ou encore de manger trop vite sans reconnaître les signaux de satiété », indique celle qui est aussi la fondatrice du blogue culinaire Libre de manger.
Des combinaisons gagnantes
Son livre porte bien son nom ! Un ouvrage archicomplet avec des recettes simples – plusieurs même se réalisant dans un seul bol pour moins de vaisselle... qui va s’en plaindre –, mais surtout variées et étonnantes. « Bien sûr, j’ai mis des classiques qu’on aime comme le pain aux bananes ou les galettes d’avoine, mais les collations c’est beaucoup plus que ça ! », lance-t-elle. En effet, Laurence ouvre nos horizons. On découvre des boules d’énergie qui goûtent la pâte à biscuit crue à base de pois chiches, des cretons à l’érable, une trempette chaude au cheddar et au maïs et même des galettes aux petits pois. Cinq sections sont proposées : les collations sur le pouce, les salées, les « sans cuisson », celles pour mieux bouger et celles tout en fraîcheur. De tout selon nos activités de la journée !
Et puis, parce qu’elle sait que les gens sont toujours pressés et n’ont pas le temps de cuisiner, elle propose 20 idées de collations « mix&match » faciles à assembler en deux temps trois mouvements. « En fait, pour qu’une collation soit soutenante et pour éviter d’avoir encore faim dans 30 minutes, il faut une combinaison de glucides et de protéines. Les glucides, comme les fibres par exemple, nous apportent rapidement de l’énergie comme un “boost” tandis que les protéines soutiennent à long terme », explique-t-elle. Une fois que l’on connaît le combo gagnant, les assemblages sur le pouce sont infinis comme un œuf cuit dur (protéines) et des craquelins (fibre) avec un avocat et de la sriracha comme bonus de saveur facultatif.
« Faire ses collations soi-même, c’est meilleur au goût et pour la santé, mais avec l’inflation, cela fait aussi une différence sur notre facture d’épicerie », note-t-elle. Alors qu’on les aime croquantes, moelleuses, chaudes, fraîches, tendres, salées ou sucrées, il y a des recettes pour toutes nos fringales... petites ou grandes ! Le plus difficile sera de choisir la première qu’on voudra faire !
Les aliments astucieux... Et incognito!
Dans son livre, Laurence partage certains trucs bien pratiques, mais un de ses plus étonnants secrets reste l’utilisation de certains aliments qu’elle qualifie d’astucieux. « Ils bonifient la valeur nutritive des recettes sans en modifier le goût. Ils rendent la collation encore plus intéressante et soutenante sans que le goût soit modifié. Totalement incognito ! », dit-elle, avouant tester ses recettes avec son entourage pour vérifier s’il détecte son ajout. Par exemple, elle utilise des céréales pour bébé parce qu’elles sont riches en fer, des haricots noirs ou blancs, des petits pois, de la purée de patates douces, etc. Ni vu ni connu au goût, mais un vrai « plus », nutritivement parlant ! Un choix gagnant !
Carrés de brownie aux bananes, chocolat et haricots blancs
Boules de pâte à biscuit
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