Le manque de main d'oeuvre
Le ralentissement de la main d'oeuvre des usines de transformation, qui sont les plus gros acheteurs de crabe des neiges, viendrait jouer dans les coûts.
En effet, les pêcheurs craignent de ne pas pouvoir vendre autant de crabes qu'à l'habitude, et les changements de réglementation à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, qui retarde la délivrance des permis pour les travailleurs étrangers, viendrait compliquer la chose.
Chaque année, ce sont quelques 1000 travailleurs étrangers qui viennent aider dans les différentes usines de la province. Ces travailleurs représenteraient près de la moitié des travailleurs d'usines de crabe des neiges.
La baisse des revenus
L'année 2023 a marqué un tournant dans la baisse des ventes de crabe, et donc des revenus.
Le prix moyen serait passé de 15,56 $/kg en 2022 à 5,05 $ en 2023, ce qui équivaudrait à une baisse de 67,5 %.
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La concurrence étrangère
Enfin, la vulnérabilité de l'économie du crabe des neiges, sa saisonnalité, son prix incertain pourraient être d'autres facteurs qui viendraient ajouter au poids de la concurrence étrangère.
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