Dès le mois prochain, les bouteilles d’eau, de jus ou de lait de 100ml à 2 litres s’ajouteront aux autres contenants déjà consignés, comme la bière, les boissons gazeuses et les canettes d’aluminium. Il s’agit d’un ajout de près de 1,5 milliard de contenants supplémentaires dans le système de consigne.

Les Québécois devront se rendre chez les détaillants désignés ou les succursales de Consignaction pour rapporter leurs bouteilles consignées et récupérer leurs dix cents par contenant. Voici une carte interactive vous permettant de savoir quel site de retour est le plus près de chez vous. 

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Le ministre de l’Environnement admet que c’est « de la grosse logistique » pour les entreprises qui récupèrent les contenants. Surtout que toutes les bouteilles de plastique pourront être récupérées, même celles achetées avant l’élargissement de la consigne. 

« N'attendez pas au 1^er mars pour ramener tous vos contenants d’un seul coup! a-t-il plaidé. Cette consigne-là, elle est là pour durer dans le temps, donc étalez vos retours parce qu’il y a des gens qui ont accumulé des contenants dans des quantités assez importantes au cours des derniers mois. Les détaillants ont peur que tous ces contenants-là arrivent le 1^er mars d’un coup ».

Attendez une ou deux semaines!

Et il faudra un peu de temps pour que le système de retour soit parfaitement opérationnel. Les détaillants comme les grandes épiceries participeront à l’effort de récupération, assure le président du Conseil canadien du commerce de détail au Québec, Michel Rochette. Notons que les plus petits commerces, tels les dépanneurs, n’offriront pas ce service.

Il rappelle tout de même qu’il devait à l’origine y avoir davantage de sites de retour destinés uniquement à la récupération des contenants, mais que leur nombre a été revu à la baisse. Une pression de plus pour les détaillants, qui n’ont pas toujours l’espace requis et qui s’attendent à recevoir beaucoup de monde le 1^er mars.

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« Étant donné que ça tombe en plus un samedi, ça, c’est la journée par excellence où les gens d’habitude retournent leurs contenants en épicerie! » signale M. Rochette.

Certains ont opté pour des solutions temporaires, le temps que de véritables sites de retour soient déployés comme prévu. « Mais vous n’êtes pas obligé de venir le 1^er mars! Attendez une semaine, deux semaines, laissez le temps aux gens sur le terrain d’éprouver leur capacité », suggère-t-il.