«J’ai acheté tous ceux du Jean Coutu de mon quartier. Il y en avait 17 dans le présentoir», affirme au Journal Jean Benoît Duval, un artiste montréalais qui raffole de cette boule de chocolat à la noix de coco renfermant une cerise de marasquin baignant dans un sirop sucré.
L’entreprise Hershey a confirmé mercredi à CityNews Toronto la fin de ce bonbon.
C’est au 19e siècle que l’entrepreneur américain Walter Lowney met au point cette recette au Massachusetts. Elle ne cessera de gagner en popularité au point de devenir une des friandises préférées des... Canadiens.
C’est que la compagnie Lowney’s ouvre une division au Canada dès 1905 et la Cherry Blossom devient une des friandises iconiques du pays, selon Lindsey Becker, autrice d’un site dédié à l’histoire des bonbons.
Le Québec cuisine
C’est l’usine de Sherbrooke qui a fabriqué les chocolats à partir de 1959 jusqu’à sa fermeture en 1989.
Pour M. Duval, la Cherry Blossom était un témoin «vintage» de la culture pop un peu comme le poulet pané de PFK. «Il y a 20 ans, quand j’ai croqué pour la première fois dans une Cherry Blossom, j’ai été séduit par la saveur chocolatée à laquelle se mélangeait en bouche la cerise juteuse. Il y avait quelque chose de réconfortant là-dedans.»
Pour ce cinéphile accompli, cette triste nouvelle ne vient pas seule puisque le cinéaste David Lynch (Elephant Man, Blue Velvet) a connu la même triste fin que la Cherry Blossom en ce 16 janvier.
«Il va falloir gérer toute cette nostalgie», soupire-t-il.
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