Marianne St-Gelais : s’alimenter après les Jeux olympiques

Marianne St-Gelais : s’alimenter après les Jeux olympiques
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par Le porc du Québec Mis à jour le 28 nov 2018

Marianne St-Gelais a beau avoir pris sa retraite du patinage de vitesse au printemps, elle déborde toujours d’énergie et mène une vie bien active (le contraire nous aurait étonnés!). La triple médaillée olympique et championne du monde a dû moduler son quotidien. Disons qu’on ne s’alimente pas de la même façon quand on se prépare pour une journée de 9 à 5 au bureau ou pour les Jeux olympiques. Elle nous révèle ici ce qui se cache dans son frigo et comment elle se laisse « glisser » par la vie depuis qu’elle a accroché ses patins!

À quoi ressemble la vie de jeune retraitée?

Quand j’ai pris ma retraite, j’étais prête à m’en aller, mais pas à ce qui s’en venait après. Disons que c’est une année transitoire et d’exploration. Je me suis orientée vers les communications, mais je prends mon temps pour prendre de bonnes décisions pour l’avenir.

Quelle place le sport occupe dans ta vie aujourd’hui?

Je m’entraîne pour avoir du fun et pour ma santé mentale, et ça me fait extrêmement du bien. C’est quand même de l’ajustement, car je ne m’entraîne plus 2 fois par jour, 6 jours par semaine. Maintenant, ma routine de vie est plus normale et équilibrée. Je vais éventuellement avoir une famille et un métier, alors l’idée est de me rapprocher de quelque chose de plus réaliste. Deux fois par semaine, je vais au gym faire du CrossFit, ça, c’est non négociable! Le reste du temps, je cours, je fais de la randonnée, et j’ai aussi recommencé à chausser mes patins.

Ta manière de t’alimenter a dû changer beaucoup! Comment t’es-tu adaptée à ce nouveau mode de vie?

Maintenant je mange beaucoup moins, ça, c’est sûr! (éclats de rire). Reste que j’ai un bon appétit : que ce soit chaud, froid, brûlant ou tiède! Mais je n’ai pas eu à faire d’immenses sacrifices ni à apporter de gros changements à mon quotidien. Grâce à ma mère, j’ai eu la chance d’avoir une bonne base en alimentation. Quand j’étais athlète, l'entrainement intense me faisait brûler beaucoup de calories alors j’intégrais dans mon alimentation beaucoup de protéines et de viande; elles aident à récupérer et à garder les muscles en santé. C’est notre moteur, notre carburant, ce qui nous fait rouler. À ma retraite, je n’ai pas eu de rage de poutine à tous les jours. Je savais que je devais continuer à m’alimenter sainement. Mais je me permets quand même de la poutine à l’occasion!

Qu’est-ce que tu cuisines?

J’adore la viande. Quand je suis partie en appartement, je faisais moi-même mon épicerie et le porc s’est imposé dans mon assiette, car c’était bon et facile à cuisiner. J’ai toujours un filet de porc dans le frigo!

C’est ta coupe préférée?

Oui! Chez nous, on n’est pas fancy. Il n’y a pas de petite sauce ni de flafla. Ma recette de filet de porc est très conventionnelle. Puisque le porc est une viande très douce en bouche, je ne veux pas en masquer le goût avec une sauce, alors je fais mariner mon filet dans de l’huile d’olive, de la moutarde de Dijon et du sirop d’érable. Puis je m’amuse avec ça le lendemain et le surlendemain. C’est ce que j’aime avec le porc : c’est simple, pas long à faire, réconfortant et délicieux. C’est la ligne directrice!

Qu’est-ce que tu fais avec les restes? Des lunchs?

Ça m'énerve de ne pas avoir de lunch et de devoir aller chercher une salade à 15 $ au resto quand je peux me faire un super filet de porc et en reprendre pour dîner! Des fois il faut se donner un coup de main, n’est-ce pas? Deux fois par semaine, je planifie ce que je vais cuisiner et je mange les restes le lendemain. Quand je fais du filet de porc, je le transforme :  je le coupe en fines tranches que j’ajoute à un sandwich, ou à une salade de légumes. Pas nécessairement dans une salade verte : j’utilise les légumes qu’il me reste dans le frigo pour éviter le gaspillage. J’ajoute des noix, du fromage. Des fois je complète avec une réduction de balsamique, mais souvent je ne mets même pas de vinaigrette. Comme je le disais, je ne suis pas très sauce dans la vie!

Est-ce important pour toi de manger local?

Pour moi, ça va de soi. Mon père était un chasseur et un pêcheur et ma mère avait un jardin. Encore aujourd’hui, quand je vais chez mes parents, je pique des bleuets du Lac-Saint-Jean dans le congélateur. À l’épicerie, je fais attention à ce que j’achète pour valoriser les producteurs locaux, et ça vaut autant pour le porc du Québec que pour les fruits et légumes. Je crois que manger local, c’est aussi une fierté typique des gens vivant en région. Encourageons-nous!

Quand tu es au resto, tu aimes explorer ou tu vas vers des valeurs sûres?

C’est sûr que des fois, je retombe dans mes vieilles pantoufles, mais j’aime l’idée d’aller vers des choses que je ne ferais pas moi-même. La fameuse côtelette de porc, avec l’os qui sort, là? Quand j’en commande au resto, ça vient toujours avec une purée et c’est toujours bien apprêté, et surtout tellement tendre. Certains trouvent ça très simple à réaliser, mais ça m’impressionne vraiment! Ça fait deux fois que je demande à ma mère comment je pourrais cuisiner ça, mais chaque fois, je choke.

On peut dire que cuisiner les côtelettes, c’est ton prochain défi culinaire?

Ce serait un excellent défi! Avec moi, l’os sortirait bien noir du four… mais je le ferais avec ma mère, pour être sûre de ne pas me tromper. Tiens, je vais en profiter pendant les Fêtes pour lui demander de m’instruire, côté côtelettes!

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